Billet d’humeur : Quoi répondre à Facebook ?
En date du 04/02/2023Que voulez-vous dire ?
Grande question … Je veux pouvoir partager la vision que j’ai de ce monde, la beauté qu’il en ressort et les sentiments qui sont liés au moment où je capte sa lumière. Je veux exprimer mon amour, et je cache ma détresse derrière mon viseur.
Je n’ai pas une vision comme tous ces auteurs, avec une cohérence d’une série photographique, ou d’une histoire forte derrière, mais une vision du “moment”, à la fois variée et chaotique, ou tout se mêle pour faire un tout hétérogène. J’ai une vision du quotidien au quotidien, fait d’inspirations et de spontanéité. Je suis à part, je suis hors norme, je suis à la marge. Peu de gens voient ce que je partage, car cela ne rentre pas dans les normes narratives classiques des auteurs. Il n’y a ni début, ni fin, juste un passage dans ce monde, fugace et précieux, dans lequel j’espère laisser une trace numérique ou papier, mais toujours en image.
Osez me suivre, osez vous perdre, osez sentir ce chaos en moi, cette surcharge jusqu’à la nausée de pensées et de sujets aussi variés que fous. Je réfléchis à tout et sur tout, je m’intéresse à tout, et j’aimerais pouvoir tout faire. La vie étant temporellement linéaire, ne me permet pas de tout faire, alors j’imagine en moi des milliers de vies, certaines plus jouissantes que d’autre. Je m’imagine être quelqu’un que je ne suis pas vraiment, et que je ne serais jamais. Et parmi ces vies imaginées, il y a celle d’être un artistique au talent reconnu et apprécié du plus grand nombre.
“Damn it”, je ne suis ni artistique, je n’ai ni talent, je suis seulement un bon technicien de l’image qui à bossé dur, et qui continue à apprendre, tout en partageant sa passion autour de lui. Je suis reconnu de ceux qui me connaissent, mais me connaissent-ils vraiment, dans toute ma complexité ? Si je leur parle de physique quantique, de réflexions autour de la mécanique céleste et de la cosmogonie, me reconnaitront-ils ?
En vrai je n’ai personne pour parler tout de cela, ni même ma compagne à qui je fais bugger le cerveau à peine évoqué le sujet, ni même d’amis, ni même personne. Je me sens seul en vrai. J’ai tellement de choses à dire, mais personne pour écouter, comprendre et échanger, s’enrichir et avancer.
Alors je me tais, et je continue à faire des photos, que si peu verront, tellement il y en a, tellement c’est varié, tellement c’est le bordel. Le monde n’est pas prêt pour des gens comme moi … ou plutôt … je ne suis pas dans le bon monde pour cela.
Futur illustre inconnu … comme des milliards d’humains qui foulent, ou ont foulé cette Terre.