Critique du film “Triangle Of Sadness”
En date du 21/10/2022Cela fait un moment que je n’ai pas écris de critique, pour la simple raison, c’est que je n’ai pas eu le temps d’en regarder beaucoup dernièrement dans le cinéma dans lequel je travaille . J’ai donc pris le temps d’assister à la projection VF de “Sans Filtre”. Mais avec une palme en poche, je pense que je ne pouvais pas faire l’impasse dessus.
Donc … Projetons, mes bons !
Plein les palmes … en bref.
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Countries: Suède, France, Royaume-Uni, Allemagne, Turquie, GrèceLanguages: Anglais, Suédois, Allemand, FrançaisBudget: 10 000 000 €(estimation)
Voilà pour répondre aux questions inhérentes à chaque production cinématographique (keskecé, yaki, ckelgenre, sasorkan).
Ma critique donc : Entre réalisme d’un coté, parodique de l’autre et surréalisme enfin, ce film est un ovni qui porte un regard très critique sur un monde … auquel il appartient malheureusement.
Les choses bien : Forcement, le regard critique porté sur les différents milieux (mode, hyper-riches), mais surtout le jeu de chaises musicales sociales lié aux changements de situations. De quoi remettre en question, et susciter le débat. La fin ouverte ne laisse pas indifférent, tant cela ouvre des interprétations possibles : tout ce qu’on sait, c’est qu’une personne qui acquiert un pouvoir, n’a forcement pas envie de le perdre … je ne spoile pas.
Les choses moyennes : Le début semble assez hors-sujet au final. Ce débat sur l’argent et les principes. La seule chose qui peut faire écho, c’est le désir de vouloir abattre le sexisme dans les relations, un désir égalitaire.
Les choses nulles : C’est long. Un film long en soit n’est pas très grave, mais c’est surtout la présence de longueurs inutiles. Cette scène et débat philosophique de comptoir bourré avec un Américain communiste et un Russe capitaliste est inutilement suréaliste, et pas très subtil.
Conclusion : Il y a bien des manières de faire passer des messages. Là, le message est un peu forcé et surtout terriblement incomplet, sans parti-pris, et sans proposer quelques alternatives, en terme social, pour améliorer les choses. Comme si la société était un énorme jeu de chaises-musicales, certains sont en bonnes postures, d’autres moins et alternativement, sans autres possibilités. Mais surtout le film n’évoque que peu ceux qui finissent par sortir du jeu et les drames inhérents : une fois sortie, on est plus que de la chair inutile et tout juste bon à être dépouillés. De nous jours, nous avons besoins de positivités et surtout de propositions.
Un communiste à forcement lu Marx, mais un capitaliste lui là compris … c’est ce qu’on en retient. Mais rien de nouveau à proposer … même pas dans l’univers de “KOH-LANTA”. Triste époque qui va droit dans le mur.