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Edito / Blog Perso

Critique du film “Rifkin’s Festival”

En date du 12/08/2022

3ème jour dans le cinéma dans lequel je travaille , et j’ai pris le temps d’assister au Rifkin”s Festival de Woody Allen. Apres une première critique, voici donc la seconde.

Donc … Projetons, mes bons !

Le festival de Woody … en bref.

Rifkin's Festival | 13 juillet 2022 (France) 6.1

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Cast

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Mort Rifkin
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Psychiatrist
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Festivalgoer
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Festivalgoer
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Sue
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Philippe
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Reporter at Hotel
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Reporter at Hotel
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Reporter at Hotel
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Reporter at Hotel
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Mort's Father
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Mort's Mother
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Young Mort
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Lady in Garden
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Miss Weinstein
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Rabbi Mintz
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Priest
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Marcia Cohen

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Countries: Espagne, États-Unis, ItalieLanguages: Anglais, Espagnol, Suédois

Voilà pour répondre aux questions inhérentes à chaque production cinématographique (keskecé, yaki, ckelgenre, sasorkan).

Ma critique donc : Woody semble transposer sa fin de carrière sur un personnage cinéphile qui admire les mêmes maitres que lui, dans un séjour typique du milieu du cinéma au sein d’une magnifique carte postale de San Sebastian, dans un rythme lent et une psychanalyse sans fin.

Les choses bien : les rêves sont toujours l’occasion de libertés narratives, et Woody en profite pour rendre hommage à ses maitres, aux classiques du genre, en y suedant le style : Bergmann Godart, Truffaut, il est là le vrai festival de Rifkin, dans sa tête. L’histoire est mignonne. Les hommages sont bien faits, et le côté « carte postale » est dépaysant. On sent que Woody aurait voulu être à la place de son personnage et vivre ses pérégrinations, réussir à séduire cette femme très belle et intelligente, fontaine de jouvence pour vieux en mal de vivre, ou en fin de vie, comme le montre l’excellent Christopher Waltz, incarnant la Mort, et venant préparer psychologiquement son futur patient. In fine, ça reste une belle histoire dont on aimerait en voir la concrétisation … qui ne restera qu’un vieux rêve impossible d’un Woody en fin de vie.

Les choses moyennes : C’est mou. Bon, il ne faut pas s’attendre à qqch. de dynamique … à part des coups de sang de la belle Espagnole, comme dans un Almodovar, où les femmes ne se laissent pas faire, tout en restant prisonnières de leurs sentiments.

Les choses nulles : La relation entre sa femme et un bel étalon réalisateur de talent était tellement évidente, que Woody malheureusement insiste trop sur ce point, comme si son personnage et nous spectateur n’avions pas compris, que cela en devient agaçant de les voir roucouler devant son nez sans cesse.

Conclusion : On sent bien la fin de carrière de Woody, pleine d’introspections sur sa vie, notamment sentimentale, le tout par procuration avec son personnage. Une énième psychanalyse, aucune surprise ni renouvellement de style : l’ordonnance du médecin est sans cesse reconduire sans fin. Cela étant, cela reste un bon film pour se poser tranquillement, et profiter d’une balade dans le petit monde du cinéma et de la ville de San Sebastian.





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